HLH-88 Pegasus

Introduction

J’avais besoin de dessiner quelque chose qui ne soit pas forcément lié à un projet, afin de me changer les idées. Ces dernières semaines, des petits tracas et imprévus, ainsi que la fatigue qui va avec, m’ont empêché de me concentrer sur « Au Bord de l’Abîme » sur les créneaux que j’avais prévus après avoir terminé un projet d’illustration hommages à « L’Étreinte de la Nuit ». Projet qui m’a permis de tester pas mal de choses sur le plan technique et de m’améliorer. Pour me changer les idées, je me suis donc lancé dans la (re)création du Pegasus.

Présentation

L’HLH[1] Pegasus trouve son origine dans un vieux dessin datant de 2016. J’ai voulu moderniser un peu le concept, faire un plan trois-vues et une illustration. Je précise que cet hélicoptère n’est pas particulièrement destiné à apparaitre dans une de mes fictions, mais il ne faut jamais dire jamais.

Le but d’un tel design est de réduire l’empreinte de l’appareil qui est rendu moins encombrant par l’absence de queue, réduisant de facto sa longueur. Le rotor contrarotatif couplé à quatre turbomoteurs permet à l’hélicoptère de soulever de très lourdes charges, notamment un véhicule blindé léger, sous élingue en plus des troupes et du matériel embarqué en soute. Les puristes auront évidemment reconnu l’inspiration du Sikorsky CH-53E Super Stallion qui est ici métamorphosé.

J’ai procédé un peu la manière d’un kitbash, technique issue de monde du modélisme. Il s’agit de prendre des pièces de plusieurs maquettes, de modèles identiques ou non, et de les assembler pour faire un nouveau véhicule avec. Ici, j’ai « coupé la queue de l’étalon »[2], dupliqué son rotor principal pour créer le rotor contrarotatif et dupliqué le stabilisateur arrière qui est présent des deux côtés de la cellule. Son but est d’offrir de la portance et de la stabilité.

Pour ce qui est de l’illustration version 2024, il s’agit d’un mélange de photomontage, photobashing, overpainting et digital painting.

Si vous aimez ce genre de design quelque peu exotique, sachez qu’une idée semblable à base « Super Frelon », et toujours pas lié un projet particulier, traine dans ma pile de brouillons. Enfin, un hélicoptère du même type est prévu dans l’univers d’Au Bord de l’Abîme. J’ai déjà ses spécifications techniques, son plan trois-vues et une illustration. Toutefois, il n’apparaitra pas avant la publication du Cycle 3 et ses annexes.

En attendant si vous voulez un projet uchronique lié au « Super Frelon », vous trouverez le « Serval » ici.

Spécifications

Caractéristiques générales

• Rôle : Hélicoptère de transport de lourd
• Équipage : 4 à 6 (pilote, copilote, ingénieur de vol, chef de soute, plus artilleurs en soute et/ou sur le flanc droit)
• Capacité :
  • 37 passagers avec les strapontins classiques, 31 avec les sièges atténuant les chocs
  • 55 soldats avec les strapontins classiques et la rangée centrale ajoutée
  • 14 515 kg en soute plus 24 493 kg de charge sous élingue
• Longueur du fuselage : 19 m (perche de ravitaillement incluse)
• Largeur du fuselage : 10,08 m (empennage inclus)
• Hauteur totale : 6,05 m
• Poids à vide : 18 234 kg
• Poids maxi au décollage : 40 240 kg (avec charge sous élingue et en soute)
• Groupe motopropulseur : 4 x turbomoteurs développant 4 380 cv chacun
• Diamètre du rotor principal : 24,08 m

Performances

• Vitesse de croisière : 270 km/h
• Vitesse maximale : 300 km/h
• Autonomie : 1500 km
• Plafond opérationnel : 5600 m

---

[1] Heavy Lift Helicopter.

[2] Comment ne pas faire cette blague, franchement ?