Une autre forme d’histoire alternative

Introduction

Ce que vous allez lire est parti d’une discussion sur le Forum des Uchronies Francophones au sujet de ce qu’on appelle  généralement la pseudo-histoire.

Alors qu’est-ce que la pseudo-histoire ? Le mot pseudo-histoire désigne une étude qui se présente comme un travail d’historien, mais ne respecte pas les règles de la méthodologie ni de la déontologie. Elle est parfois l’œuvre d’illuminés prenant les mythes, légendes, sagas et récits du même ordre au pied de la lettre ; ou suit –voir sert– des motivations politiques ou religieuses. Il n’est pas rare que les pseudo-historiens affirment que l’histoire n’est rien d’autre que la création de mythes. La chose commune à tous les pseudo-historiens est leur partialité envers les sources anciennes qu’ils utilisent, ne retenant que celles qui correspondent à leur thèse, et passant sous silence ou minimisant celles qui y sont contraires. Il n’est pas rare aussi que la pseudo-histoire et la théorie de la conspiration s’entremêlent. Cela n’a pas empêché certains livres pseudo-historiques de devenir des best-sellers ou d’en inspirer.

Le but de ce contenu est de rendre accessible de manière courte et succincte quelques-unes des thèses pseudo-historiques les plus importantes. Bien que certaines aient des implications énormes, elles restent assez peu connues des lecteurs francophones. J’ai évité les pseudo-histoires mineures ou n’ayant pas eu d’impact ainsi que celles comportant des opinions racistes et/ou racialistes. Le nationalisme, le révisionnisme et théories conspirationnistes étant déjà bien suffisant.

Les chapitres en eux-mêmes sont courts et vont à l’essentielle. Si vous voulez approfondir le sujet, une liste d’ouvrages et articles est disponible dans les notes.

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