Extrait de « Comprendre la guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002 » par Marie-Hélène Lambert pour Paxartis.com, 9 octobre 2002.
Nous sommes en juin 2002. Depuis le mois de décembre précédent un conflit militaire fait rage entre l’Inde et le Pakistan. La guerre n’est pas officiellement déclarée, mais elle n’est pas loin. Des accrochages ont lieu quotidiennement au Cachemire et aussi tout au long de la frontière.
Tout a commencé le matin du 13 décembre 2001 quand un groupe armé de cinq hommes a attaqué le parlement indien en profitant d’une brèche dans le cordon de sécurité au niveau de la porte 12. Les assaillants sont parvenus à tuer sept personnes avant d’être eux-mêmes abattus. Bien que le Président pakistanais Pervez Musharraf ait condamné l’attaque, le Premier ministre indien Atal Bihari Vajpayee n’est pas dupe et accuse immédiatement le Pakistan de faciliter les infiltrations des groupes armés islamistes.
Il n’est donc pas surprenant que Vajpayee ordonne le déploiement de 600 000 soldats à la frontière pakistanaise au Cachemire. Les généraux indiens ont ensuite reçu un second ordre : préparer une éventuelle invasion du Pakistan lui-même. Bien que Musharraf n’ait pas eu connaissance du second ordre, le premier a été rendu public. Au début, Musharraf a hésité à réagir à cette action indienne, l’armée pakistanaise étant en partie déployée à la frontière afghane. Mais peu après, le Président pakistanais change d’avis et ordonne à 400 000 soldats pakistanais de faire face aux Indiens dans le Cachemire. Et c’est exactement ce que les Indiens espéraient, car ce déploiement ne laisse au Pakistanais que 200 000 hommes pour défendre le reste du territoire face à 700 000 Indiens supplémentaires. Ainsi des préparatifs commence discrètement dans le Pendjab indien ou, au fil des semaines, sont patiemment assemblées 3 Corps d’Armée avec leur appui et logistique soit environs 250 000 hommes. Une force un peu plus modeste constituée de 2 Corps d’Armée se prépare de manière bien plus visible pour une éventuelle invasion depuis le désert du Thar. Le plan d’invasion depuis le Pendjab est le suivant : atteindre Lahore à J+1, atteindre Islamabad à j+5 ou J+7. Ainsi le gros de l’armée pakistanaise se retrouvera coincé au Cachemire.
Les généraux pakistanais, même s’ils ne sont pas conscients de tous les déploiements en cours, ne sont pas stupides. Disposant des mêmes cartes que leurs homologues indiens ils s’attendent au pire et déploient deux brigades pour couvrir le « front de Lahore », tout en étant bien conscients que cela serait insuffisant pour arrêter une offensive à grande échelle. Bien que le désert du Thar offre une autre route d’invasion du Pakistan depuis l’Inde, cette option reste considérée comme peu probable, car la valeur de ce territoire est considérée comme négligeable. C’est à ce moment que Musharraf décide que si le « front de Lahore » est attaqué, le Pakistan utilisera la bombe. En effet l’armée pakistanaise ne compte pas autant d’homme que l’armée indienne et le modeste territoire pakistanais n’offre aucune profondeur stratégique.
Pendant ce temps les deux pays s’affrontent et se tiennent prêts à toute éventualité, y compris la pire : la guerre nucléaire. L’Inde a le plus impressionnant arsenal avec 140 têtes nucléaires d’une puissance de 20 à 60 kilotonnes et une dizaine de bombes à neutron, mais assure que l’usage de cet arsenal ce serait être que défensif. Le Pakistan dispose de 140 têtes nucléaires également, mais n’a pas de bombe à neutron. La puissance des bombes pakistanaises est estimée à 10 ou 15 kilotonnes. La grande faiblesse de l’arsenal pakistanais est ses moyens de lancement. En effet, la République islamique ne dispose pas de missiles balistiques officiellement opérationnels et seuls ses avions d’attaque Shenyang A-5C sont capables de larguer des bombes nucléaires. Pour cette raison, les escadrons No. 16 blacks Panthers et No. 26 black Spiders sont en état d’alerte permanente. L’Inde quant à elle dispose du modeste missile Prithvi d’une portée de 150 km alors que le déploiement par moyen aérien est assuré par des Mirages 2000H.
Mais durant la nuit du 6 juin, un évènement imprévu précipite le cours de l’Histoire. Une explosion atmosphérique illumine le ciel au-dessus du Cachemire. Les deux belligérants pensent alors à un tir de démonstration de leur adversaire. Se pensant attaqués, les deux pays décident de riposter.
Personne n’a rien vu venir, même les grandes puissances n’ont pas détecté de lancement.
Trajectoire d’impact
Les premiers à se lancer sont les Pakistanais avec leur Shenyang A-5C, mais les Mirages indiens décollent 3 minutes après et les Prithvi sont en train d’être dispersés pour rester en capacité de seconde frappe. Sur les 18 attaquants pakistanais, seulement 5 parviennent à délivrer leurs charges nucléaires. Les cibles touchées sont la base navale d’Okha et les bases aériennes de Srinagar, Halwara et Bhuj ainsi que le commandement aérien de Ghandinagar. Pour cette dernière cible, bien que les installations de surface soient détruites, les survivants sont nombreux, car les installations vitales sont profondément enterrées. L’attaque indienne connait une meilleure réussite grâce des avions plus performants et mieux escortés. Malheureusement toutes les cibles militaires pakistanaises importantes sont à côté de grands centres urbains notamment dans la vallée de l’Indus. Ainsi 16 bombes nucléaires touchent la base navale de Karachi et la base aérienne voisine de Masroor, ainsi que les bases aériennes de Lahore, Chander, Islamambad, Chaklala, Kamra ainsi que les formations militaires aux abords du Cachemire.
Le monde s’éveille à la vue des flashs d’information relatant les évènements alors que les chancelleries des grandes puissances appellent à cesser immédiatement les hostilités, mais la situation continue de se détériorer. Au Cachemire, 3 nouvelles bombes nucléaires pakistanaises détonnent en début de matinée et au même moment à travers l’Inde les cellules terroristes dormantes s’activent et pas moins de 17 attentats suicides ont lieu avant 10 h du matin. Cela déclenche des représailles au sein de la population ou les hindous s’attaquent en masse aux musulmans face à une police débordée et incapable de maintenir l’ordre. Pour tenter de décapiter les cellules terroristes supposément commandées par l’ISI, Islamabad est immédiatement ciblé et 3 bombes nucléaires détonnent autour du quartier d’Aabpara et deux autres près du QG des forces aériennes pakistanaises. Dans le Punjab, 4 autres bombes détonnent sur Rawalpindi et Chaklala pour détruire les deux principaux QG de l’armée.
Sur le plan des combats conventionnels, les Pakistanais n’ont pas bougé, mais les Indiens s’apprêtent à entrer en masse au Punjab pour attaquer Lahore et au Sindh depuis le désert de Thar.
La réplique pakistanaise ne se fait pas attendre puisque les forces aériennes mobilisent tous leurs moyens avec un seul but : détruire New Delhi. Entre 11 h 5 et 11 h 23, 55 têtes nucléaires détonnent sur l’axe du Pendjab, de l’Haryana et la Capitale indienne qui à elle seule est touchée par 11 bombes. À la grande surprise des Indiens, 11 missiles balistiques ont été tirés par les Pakistanais, il s’agit de Ghauri-I, encore en développement. Les Indiens ne sont pas en reste, car dès que l’attaque est détectée ils déclenchent leurs moyens de seconde frappe que constituent les Prithvi. C’est donc 30 missiles qui sont tirés en direction des grandes villes pakistanaises dont l’armée ne dispose d’aucun moyen d’interception. Dans le même temps, l’armée de l’air indienne fait décoller tous les appareilles encore en état pour bombarder toutes les positions et bases pakistanaises connues que ce soit avec des bombes nucléaires, à neutrons ou conventionnelles. Les deux brigades du « front de Lahore » sont transformées en « chaleur et poussière » pendant que 29 des 30 Prithvi atteignent leurs cibles.
Les rares directs filmés depuis l’Inde sont interrompus par les explosions nucléaires touchant New Delhi, Lahore et Islamabad qui malmènent les infrastructures de communications. Alors que le public mondial ne dispose plus d’aucune information sur la situation, les grandes puissances utilisent les moyens satellitaires pour suivre les évènements. L’armée indienne entre au Pakistan ou elle est accueillie par une population hostile. Les soldats indiens ne se font pas prier pour riposter par un tir nourri au moindre jet de pierres. Dans certains cas, les tankistes fendent la foule hostile en lançant leurs chars T-72 Ayeva à pleine vitesse, ajoutant à l’horreur et au carnage. Au Pakistan, les hindous qui n’ont pas été tués par les bombardements nucléaires sont ciblés par les civiles, miliciens et militaires dont le pays vient d’être anéanti. En Inde, les forces de l’ordre ont bien du mal à s’interposer – quand elles en ont envie — et des milliers de musulmans meurent massacrés dans des pogroms ou dans des incendies visant leurs quartiers.
Une paix vaine
Le 8 juin, le plus haut gradé encore en vie de l’autorité de commandement national pakistanais, l’Amiral Abdul Aziz Mirza demande l’arrêt des hostilités et souhaite capituler à la seule condition que les troupes indiennes se retirent pour mettre fin au massacre. En Inde, le Premier ministre Atal Bihari Vajpayee qui a survécu au bombardement nucléaire de New Delhi exige en échange, le démantèlement de toutes les armes de destruction massive de l’arsenal pakistanais et la neutralisation de ses moyens offensifs. Le 10 juin l’Amiral Mirza donne son accord, depuis Téhéran en Iran où il a trouvé refuge tout comme 12 millions de Pakistanais. Le 11 juin, les forces indiennes commencent à regagner leurs frontières.
Alors que les nuages de cendre et de poussière, en partie irradiés, ne sont pas encore retombés, des flammes rougeoyantes dévorent les épis de bois des milliers de buchés qui ont été allumés, principalement sur les rives du Gange. En effet, les Indiens, majoritairement hindouistes, on pour tradition de bruler leurs morts sur bûchers à ciels à ouvert. D’après l’astronaute américaine Peggy Whitson, les milliers de buchés sont visibles depuis l’espace via des caméras infrarouges, malgré la quantité encore élevée de poussières et de cendre encombrant le ciel du sous-continent indien. Couverture et pollution qui risque de s’aggraver alors que des buchés sont allumés depuis des jours et risques de lettre encore pendant des semaines si ce n’est des mois. Sans compter que les centaines de kilos de bois nécessaire à la constitution d’un bûcher risquent de créer un manque dans les mois à venir et lors de l’hiver quand il s’agira du seul moyen de se chauffer ou de cuisiner tant que les infrastructures ne sont pas en état.
Alors que 17 millions de personnes ont été tuées entre le 6 et le 7 juin dans les échanges nucléaires, 7 millions de personnes sont en train de mourir de leurs blessures ou d’irradiation dans des zones totalement ravagées ou aucun secours n’est disponible. Dans les jours suivants l’échange nucléaire, le Pakistan et le nord de l’Inde sont touchés par les retombées, on estime alors que le nombre de contaminé va tripler. Surtout que les vents dominants du moment souffle vert l’est et vont contaminer une grande partie de la moitié nord l’Inde et du Bangladesh avant d’être arrêté par les contreforts de l’Himalaya à la frontière avec le Myanmar. De plus, les violences communautaires se poursuivent. Surtout au Pakistan qui plonge dans l’anarchie et la guerre civile alors que les leaders pakistanais et indiens doivent encore théoriquement négocier et signer un armistice et un traité de paix.
En attendant, la seule certitude c’est que les dizaines de millions de réfugiés pakistanais qui se déversent sur l’Iran et l’Afghanistan vont certainement déclencher de nouvelles tensions dans les mois et années à venir. Alors que le Pakistan va mettre des années à (éventuellement) se relever, l’Inde, durement touchée, est toujours debout. Dans les pays musulmans les plus extrémistes, des manifestations anti-indiennes se multiplient et sont de plus en plus violentes. Dans certaines monarchies du golfe ou travailleur pakistanais et Indiens se côtoient, l’armée est contrainte d’imposer les lois martiales pour contenir les violences. Évidemment la communauté internationale se mobilise pour venir aider les populations civiles. Déjà, des avions américains, chinois et russes larguent des colis d’aide médicale et alimentaire alors que les zones rurales du Pakistan se transforment en camps de réfugiés géants.
Tout ça pour rien
Ce n’est que le 7 septembre que les porte-paroles des US Air force et de la NASA annoncent avec une certitude absolue que l’explosion atmosphérique du 6 juin est due à la désintégration d’un petit astéroïde, « Cette explosion de 15 kilotonnes dans la haute atmosphère n’a rien de nucléaire et n’est même pas le fait de l’Homme. » Malheureusement, entre-temps le Pakistan a été touché par 84 explosions nucléaires et l’Inde par 62. Au 7 septembre la guerre et les massacres ont déjà fait au moins 21 millions de morts. Seules des estimations du nombre de victimes peuvent être données. Mais ce que l’on sait, c’est qu’à la fin de l’année 2002, 47 millions de personnes ont été tuées à la suite des explosions nucléaires, des retombés, des combats et des massacres.
Il faudra un mois aux Nations Unies pour déployer un semblant d’effort coordonné pour établir des camps de réfugiés et fournir massivement des traitements médicaux, de la nourriture et de l’eau. Pendant ce temps, des réfugiés irradiés se sont répandu dans toute la région. Quelques-uns en Afghanistan et au Népal, plusieurs centaines en Iran, même si la situation y est restée sous contrôle. Malheureusement pour le Bangladesh, pourtant situé « loin » de la zone de guerre, les retombés radioactives on atteint le Gange. Ici, l’ONU et les autorités locales on réagit, mais pas avant que 20 millions de Bangladais soient contaminés à des degrés divers. Sans compter l’impact à long terme sur le bétail, l’agriculture et les nappes phréatiques.
Mais le pire est à venir. Alors que des centaines de millions de personnes sont devenues des réfugiés, toute forme d’autorité étatique pakistanaise s’est effondrée. Il n’y a aucun service de secours ou médical à proprement parler, des aliments non contaminés deviennent rares, tout comme l’eau potable et les médicaments. Non seulement 150 millions de personnes vont décéder des suites de maladies dues aux radiations causées par les retombées et à la contamination, mais 100 millions de personnes supplémentaires risquent de mourir de faim ou de maladie. La peste, le choléra, le typhus et le botulisme font leurs grands retours dans les zones touchées par le chaos. Chaque maladie est devenue mortelle, en particulier avec tous les cadavres en décomposition, mais aussi la contamination des cheptels et des sources d’eau.
Au moment où nous écrivons ces lignes, le Pakistan – en tant qu’état nation — a tout simplement cessé d’exister et il est difficile de spéculer sur son avenir ou celui de ses habitants. L’Inde du Sud et de l’Est même affaiblie tient toujours. Mais, tout comme le Bangladesh, elle a besoin de l’aide internationale pour se reconstruire et assainir les zones contaminées. Cela va certainement prendre des décennies. Pour le monde entier, ce cauchemar a rappelé que la guerre nucléaire était à éviter par tous les moyens et que comme le disait Fénelon : « Toutes les guerres sont civiles, car c’est toujours l’homme contre l’homme qui répand son propre sang. » Pourtant déjà de nouvelles inquiétudes surgissent depuis trois jours puisque, sous couvert d’opération humanitaire, l’Armée populaire de Libération chinoise est entrée en masse au Cachemire et dans l’Arunachal Pradesh malgré les avertissements répétés des autorités indiennes bien impuissantes. Reste à savoir comment vont réagir les populations locales ainsi que la communauté internationale, alors que le président Jiang Zemin se défend de toute volonté d’annexion, disant que la Chine intervient pour éviter qu’un flot de réfugiés contaminés ne se déverse sur son territoire. Il est utile de rappeler que la Chine à des revendications territoriales de longue date dans ces deux zones du territoire indien.

Notes de l’auteur : l’idée de cette courte et sombre uchronie est le télescopage de deux évènements. En pleine confrontation indo-pakistanaise de 2001-2002, l’événement de Méditerranée orientale se produit au-dessus du Cachemire. |
Effrayant. Trois fautes de frappes et au moins un S oublié. Le bandeau de fin avec l’info optimiste est vraiment grinçant.. :
* Les cibles touchées sont la base navale d’Okha et les bases « ariennes’ de Srinagar
* au même moment à travers l’Inde les cellules terroristes dormantes s’activent et pas moins de 17 « attenants » suicides ont lieu avant 10 h du matin.
* Dans le même temps, l’armée de l’air indienne fait décoller tous les « appareillent » encore en état pour bombarder toutes les positions et bases pakistanaise
. D’après l’astronaute américaine Peggy Whitson, les milliers de buché(S) sont visibles depuis l’espace
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Je l’ai indiqué sur le forum air défense : http://www.air-defense.net/forum/topic/18112-guerre-nucléaire-entre-inde-et-pakistan/
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Merci pour le coup de projecteur. C’est sympa.
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Merci.
C’est corrigé.
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Bonjour,
Pourquoi vous dites que le Pakistan n’a pas de missile balistique opérationnel ? C’est pourtant le cas (et pas qu’un modèle).
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Quant à la possession de bombes à neutron par l’Inde, cela aussi me parait faux.
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Désolé, j’ai posté trop tôt (vous montrez que les pak ont des missiles balistiques par la suite). Je vais finir la lecture avant de réagir.
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ça y’est :-).
1- je réitère mon commentaire sur la (non)possession de bombe à neutron par l’Inde (un détail dans le scénar)
2- les pertes dues aux radiations me semblent exagérées. En effet, à part pour cibler les quelques gros centres de commandement enterrés, le plus vraisemblable c’est que les explosions aient lieu en altitude (pour maximiser la surface détruite). Or ce genre d’explosion ne génère pas de retombées radio-actives.
3- Malgré ces réserves c’est un scénar fiction agréable à lire. Continuez, bravo.
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Merci pour les commentaires et les encouragements.
Quelques éléments de réponse.
À l’époque de l’intrigue (2002) il est présumé que le Pakistan n’a pas de missile balistique « opérationnels », mais qu’ils sont en cours de développement.
En août 1999, le gouvernement indien a déclaré que l’Inde était capable de produire une bombe à neutrons. J’ai donc pris le parti pris que l’Inde s’était permis d’en développer au lieu de simplement prétendre en être capable.
Concernant les pertes causées par les radiations, il est possible que les chiffres ne soient pas complètement réalistes. Il faut toutefois garder en tête que de nombreuses cibles clefs sont en zone urbaine, notamment au Pakistan (QG de l’ISI et QG des forces aériennes). Idem, quand le Pakistan cible le corridor menant à Delhi, ce sont essentiellement des zones civiles extrêmement peuplées qui sont touchées.
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Justement, pour maximiser la surface détruite dans le cas des cibles « molles » comme les centre urbains, il faut que les têtes explosent en altitude (sans retombées radioactives).
Sinon, je pensais aussi que le scénar devrait évoquer le devenir des TN non utilisées par le Pakistan… Il y a un décompte précis des TN qui explosent mais pas de celles qui ont été mobilisées. Il est donc possible (voire probable) que certaines TN « disparaissent » dans ce cadre où l’Etat pakistanais n’est plus.
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Je note ces infos, au cas où j’écrirais une autre fiction sur cette thématique un jour. Merci.
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