La Crise irano-soviétique

Extrait Wikipédia

Articles détaillés : Invasion anglo-soviétique de l’Iran, Mohammad Reza Pahlavi

La crise irano-soviétique est considérée comme la toute première épreuve de force de ce qui va devenir la Guerre froide et a pour objet l’Iran.

Contexte

À l’été 1941, l’Union soviétique et le Royaume-Uni, inquiet de la supposée sympathie du chah Reza Pahlavi avec l’axe, décident d’envahir l’État impérial d’Iran. L’opération a deux objectifs. Le premier est de sécuriser le corridor perse, route d’approvisionnement traversant l’État impérial d’Iran et le royaume d’Irak par laquelle l’aide britannique et les fournitures résultant du programme de prêt-bail américain étaient transférées à l’Union soviétique depuis les ports du golfe Persique jusqu’à l’Azerbaïdjan soviétique. Le second est de sécuriser les champs pétroliers britanniques à Abadan, important pour l’effort de guerre alors que le chah refuse des d’expulser les résidents allemands qui sont perçus comme des espions et saboteurs potentiels.

L’invasion est lancée le 25 août 1941 et voit trois armées soviétiques, deux divisions et trois brigades britanniques envahir l’Iran. Les neuf divisions iraniennes sont rapidement dépassées et beaucoup d’Iraniens ne se battent même pas. Après six jours de combat, l’Iran est « sécurisé » par les alliés. Ces derniers ont environ 62 morts alors qu’environ 850 Iraniens sont tués. Le chah Reza Pahlavi est contraint d’abdiquer le 16 septembre 1941 en faveur de son fils Mohammad Reza Pahlavi.

En janvier 1942, Mohammad Reza Pahlavi signe un traité d’alliance, le « Traité tripartite », avec les Britanniques et les Soviétiques. Selon ce traité, la présence anglo-soviétique n’est pas une occupation, l’Iran « fournit une assistance non militaire à l’effort de guerre allié » et les alliés doivent quitte le pays « pas plus de six mois après la cessation des hostilités ». Pendant le reste du conflit, le Royaume-Uni et les États-Unis utilisent l’Iran comme voie d’approvisionnement pour l’effort de guerre soviétique contre l’Allemagne nazie. Trente mille soldats américains non combattants vont passer par l’Iran pour gérer cet effort logistique qui sera qualifié de « pont vers la victoire ». En septembre 1943, l’Iran déclare la guerre à l’Allemagne nazie afin de se garantir une place de membre des futures Nations unies. En novembre 1943 lors de la conférence de Téhéran, Franklin D. Roosevelt, le Premier Winston Churchill et Joseph Staline réaffirment leurs engagements concernant l’indépendance de l’Iran et son intégrité territoriale et affichent leurs bonnes volontés en étendant l’assistance économique à l’Iran.

Comme prévu par les traités, le 1er janvier 1946, les Britanniques se retirent. En revanche, la troupe soviétique stationnée dans le nord-ouest de l’Iran refuse de quitter le pays. Dans le cadre des révoltes prosoviétiques en Iran, Joseph Staline prétexte « les pressions, discriminations et violences ethniques pratiquées par l’État impérial d’Iran à l’encontre des ethnies kurdes et azerbaïdjanaises. Si les Empires occidentaux ont déjà abandonné les Kurdes par le passé, l’Union soviétique ne reproduira pas pareille ignominie. Quant à l’azerbaïdjanais, il s’agit d’un peuple soviétique et il se défendu comme il se doit. » Dans les faits, l’URSS est motivée par la création d’un glacis sur sa frontière sud, comparable à celui qu’elle a réussi à imposer en Europe, ainsi qu’agrandir les « territoires tampons » autour des gisements de pétrole du Caucase tout en s’accaparant des le pétrole de l’Āzarbāydjān iranien.

Les révoltes prosoviétiques en Iran

En juillet 1945, Joseph Staline publie plusieurs décrets incitant à la sécession de la province iranienne d’Āzarbāydjān occupée par les Soviétiques et la création d’une République autonome d’Azerbaïdjan. L’objectif de Staline était de placer les réserves et les exploitations pétrolières dans le nord de l’Iran sous le contrôle soviétique.

Le Parti Démocratique Azerbaidjanais est créé en septembre 1945 par Jafar Pishivevari, leader de longue date du mouvement révolutionnaire à Gilan. L’ADP, étend rapidement son affluence au reste de l’Azerbaïdjan iranien, promettant des réformes démocratiques et libérales. La branche locale du parti communiste iranien, le Tudeh, est dissoute.

Le 10 octobre 1945, la gendarmerie de Tabriz (Āzarbāydjān iranien [3 et 4]) signale des camions et agents soviétiques distribuant des armes à la population. Quelques jours plus tard, l’ADP amorce son « coup d’état » avec l’aide de l’armée soviétique. Les postes de police de Tabriz et ses environs sont attaqués et occupés par la population armée. La crise d’étend également rapidement au Kurdistan Iranien et une partie du Gilan [1]. L’armée soviétique empêche l’armée iranienne d’intervenir.

Le 5 novembre 1945, alors que Tabriz proclame le « Gouvernement populaire d’Azerbaïdjan », l’Union soviétique annonce publiquement soutenir les « Azerbaïdjanais oppressés par l’impérialisme irano-britannique » alors que des renforts de l’armée rouge passent la frontière. Le président Jafar Pishivevari nomme Ahmad Kordary au poste de Premier ministre. Le 6 novembre, à Mahabad, les Kurdes imitent les insurgés azerbaïdjanais et proclament la République socialiste Kurde et s’empressent de conclure une alliance avec les insurgés de Tabriz. Le leader kurde Qazi Muhammad bénéficie initialement du plein soutien soviétique, mais ces derniers montrent une certaine opposition à la nomination de Mustafa Barzani à la tête de forces armées kurdes, les Peshmerga, conseillées et organisées par le capitaine Salahuddin Kazimov, officier militaire soviétique. Toutefois, la décision de Qazi Muhammad est la bonne puisque cette alliance avec Barzani va permettre au gouvernement kurde de bénéficier du soutien d’une soixantaine de tribus. Dans les deux cas, les postes clefs de ces nouveaux gouvernements sont tenus par des communistes.

Drapeau du « Gouvernement populaire d’Azerbaïdjan »[1].
Drapeau de la « République socialiste Kurde »[2].

Dans ces deux territoires, les garnisons de l’Armée rouge s’interposent et empêche les forces de l’ordre iraniennes de rétablir l’ordre permettant aux deux insurrections de s’étendre sous les protections des troupes soviétiques.

Le 11 novembre 1945, le ministre iranien des Affaires étrangères iranien Mohammed Najm envoie une note de protestation à l’ambassade soviétique demandant à l’Union soviétique de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de l’Iran en Āzarbāydjān et au Kurdistan. Après plusieurs semaines d’une activité diplomatique intense, Jospeh Staline consent recevoir le nouveau Premier ministre iranien Ghavam os-Saltaneh qui est supposé russophile et compte des communistes dans son gouvernement. Staline lui annonce que l’Armée rouge continuera à stationner dans les provinces septentrionales de l’empire iranien et n’évacuera le reste de sa zone d’occupation que s’il reconnaît l’autonomie de l’Azerbaïdjan et du Kurdistan. Outré, Ghavam repart sans avoir donné son accord.

Le 12 novembre, à Tabriz les membres armés du Fiqeh démocrate, qui constituent une Assemblée nationale de l’Azerbaïdjan et un gouvernement du peuple azerbaïdjanais avec Ja’far Pichevari désigné comme Premier ministre. Les troupes iraniennes du général Karim Varahram capitulent et évoquent l’Āzarbāydjān iranien.

Le Royaume-Uni annonce le retrait de ses propres forces, comme convenu, pour le 1er janvier 1946, abandonnant de facto l’Iran face au Soviétique. Le 5 janvier, les États-Unis invitent fermement Moscou à respecter les accords de 1943 et à quitter le territoire de l’Iran. Deux divisions soviétiques supplémentaires entrent en Azerbaïdjan et se tiennent prêtes à fondre sur Téhéran. Les États-Unis menacent de saisir le Conseil de sécurité si l’Iran ne le fait pas lui-même. L’URSS réitère alors publiquement ces accusations à l’égard de l’Iran de violation de droit de l’homme et de violence envers les Kurdes et les Azerbaïdjanais, raison pour laquelle ils se sont révoltés et pour laquelle l’URSS s’est portée à leur secours.

Le 22 janvier 1946, le Kurdistan tient des élections présidentielles qui voient Qazi Muhammad être élu avec 77,69 % des votes.

Menace d’invasion soviétique

Articles détaillés : Bataille de Saqqez, Peshmerga

À la mi-janvier, prétextant l’interposition, les forces soviétiques s’accrochent de plus en plus fréquemment avec les forces de l’ordre et l’armée iranienne. Des troupes supplémentaires de l’armée rouge se masse à la frontière nord de l’Iran et toute porte à croire que le pays pourrait être « avalé par l’ordre soviétique » dans les prochaines semaines. Si les chancelleries semblent clairement vouloir freiner les Soviétiques, tout montre qu’à l’exception de Winston Churchill personne n’est prêt à la guerre. D’autant que les revendications et accusations portées par l’URSS trouvent un certain écho auprès des populations occidentales, notamment les communistes et une partie des socialistes français, puisque Joseph Staline et Viatcheslav Molotov font référence à l’impérialisme au colonialisme et au droit des peuples à disposer d’eux même.

En parallèle, le Premier ministre iranien Ghavam os-Saltaneh décide, avec le soutien américain, de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies le 17 janvier 1946. Le 31 janvier, l’ONU incite le gouvernement iranien à négocier directement avec l’Union soviétique, afin de trouver une solution concernant les mouvements séparatistes. Ghavam se retrouve dans une situation de plus en plus complexe, car des grèves éclatent dans les installations de l’Anglo-Iranian Oil Company alors que depuis Londres, Churchill veut forcer le Premier ministre iranien à se séparer de ses ministres communistes en suscitant l’agitation des tributs du sud du pays.

Les négociations entre le Premier ministre d’Iran Ghavam os-Saltaneh et le secrétaire général du PCUS Joseph Staline prennent deux semaines. Les exigences de Staline sont les suivantes :

  1. Les troupes soviétiques restent stationnées indéfiniment dans le nord de l’Iran.
  2. Le gouvernement iranien reconnaît l’autonomie de l’Azerbaïdjan et du Kurdistan.
  3. L’Iran et l’Union soviétique établissent une compagnie pétrolière irano-soviétique qui prenne en charge l’exploitation, la production et la commercialisation de pétrole iranien ; l’Union soviétique devait recevoir 49 % des gains totaux de la société et l’Iran 51 %.

Si les demandes soviétiques paraissent énormes, les historiens estiment que c’est justement dans le but de pouvoir lâcher du lest et obtenir ce qui intéresse réellement Staline. Ghavam signe un communiqué selon lequel les négociations entre le gouvernement iranien et l’ambassadeur soviétique se poursuivraient. Londres annonce le retrait de ses propres forces d’Iran, comme convenu, pour le 2 mars 1946. Quatre jours plus tard, les États-Unis renouvellent aux Soviétiques leur invitation ferme à en faire autant.

En coulisse, Staline fait savoir à Ghavam que l’URSS est prête à revoir ses exigences à la baisse dans l’optique d’une résolution rapide du conflit. Toutefois, le maître du Kremlin fait preuve de fermeté en précisant que si les nouvelles demandes ne reçoivent pas de réponse satisfaisante, l’URSS « n’aura plus d’autre recours que d’envahir la totalité de l’Iran et démanteler le pays ». Comme pour appuyer les menaces de Staline, dans un de ses articles, le quotidien Pravda republie une carte qui avait imprimé en 1943 à Bakou. Cette carte, qui présage d’un démantèlement de l’Iran, montre la République démocratique d’Azerbaïdjan, composée des Azerbaïdjan soviétique et iranien, la République du Kurdistan (sur le territoire de l’Ouest iranien jusqu’à Bushehr inclus), la République d’Arabistan (sur le territoire de la province de Khouzistan), de la République du Baloutchistan (incluant Kerman et Makran), la République de Khorassan (sur le territoire de la province du même nom), mais aussi l’Ouzbékistan et le Tadjikistan, la République de Tabaristan qui comprenait les provinces limitrophes de la mer Caspienne et la République du Fars, qui couvrait le centre du territoire iranien.

Constatant le sérieux des menaces soviétiques et la faible probabilité d’un soutien extérieur, Ghavam os-Saltaneh accepte de négocier avec Staline selon des « termes plus raisonnables » et de le rencontrer à Van en Turquie le 18 février. Il faut dire que l’Iran fait face à une menace militaire qu’elle n’a aucune chance de contenir par ces propres moyens. Près de 100 000 soldats soviétiques et plus d’un millier de chars sont stationnés sur les territoires kurdes et azerbaïdjanais de l’Iran, les insurgés kurdes comptent plus de 12 000 hommes à eux seuls. Enfin, près de 100 000 soldats soviétiques sont stationnés à la frontière nord de l’Iran.

Le 3 janvier 1946, à Saqqez dans le sud de la République Socialiste Kurde, les forces iraniennes tombent dans une embuscade tendue par des éléments du 1er Régiment de Pershmerga. L’engagement tourne à la bataille rangée avec l’arrivée de renforts des deux camps. Dès le 4 janvier, 12 000 combattants kurdes font face à environ 600 Iraniens. Le 7 janvier, après quatre jours d’affrontement, les Iraniens, sur le point d’être encerclés, battent en retraite. Saqqez marque une victoire capitale pour les Kurdes qui fond 41 morts, 17 blessés et 42 prisonniers dont le lieutenant Nader Jahanbani fils du général Amanullah Jahanbani ancien ministre de la Guerre du gouvernement iranien en 1942. Le lieutenant sera une monnaie d’échange importante dans le cadre des négociations avec l’Iran.

Négociations et conséquences

Articles détaillés : Traité de Van, République socialiste kurde

Le 18 février 1946, à Van en Turquie, Ghavam os-Saltaneh et Vyacheslav Molotov se rencontre sous l’égide du président turc İsmet İnönü. Contre toutes attentes, les nouvelles exigences soviétiques sont bien plus raisonnables que celles émises en janvier. L’URSS abandonne l’idée de la compagnie pétrolière irano-soviétique et le stationnement de troupes dans le nord de l’Iran. La seule exigence qui demeure est la reconnaissance de l’autonomie de l’Azerbaïdjan et du Kurdistan. Réaliste, Ghavam sait que l’Iran ne contrôle déjà plus ses territoires. À la vue de la situation, cette reconnaissance d’indépendance parait alors un prix acceptable pour éviter une invasion et un démantèlement de l’Iran. Ghavam os-Saltaneh et Vyacheslav Molotov paraphe le jour même l’Accord de Van pour une entrée en vigueur le 10 mars 1946. L’accord donne jusqu’à la fin du mois de joins pour libérer et échanger les prisonniers et laisser les civils iraniens, azerbaïdjanais et kurdes traverser les nouvelles frontières. Le 5 mars 1946, quelques jours après la signature du traité de Van, Winston Churchill prononce le discours de Fulton faisant entrer la Guerre froide dans le domaine public.

Le 22 février 1946, lors d’une session extraordinaire, le Parlement iranien ratifie l’accord de Van ans un vote serré à 104 votes pour et 102 votes contres. Un vote négatif aurait probablement entrainé la chute du gouvernement de Ghavam os-Saltaneh. La cession se conclut par un vote exigeant que le gouvernement entame des négociations avec l’Anglo-Iranian Oil Company sur la refonte du contrat de concession existant.

Le même jour, à Mahabad la République socialiste Kurde de Qazi Muhammad promulgue sa constitution et révèle son nouveau drapeau alors que la population chante l’Ey Reqîb[3].

Le 9 mai 1946, le Gouvernement populaire d’Azerbaïdjan tend un référendum pour le rattachement à la RSS d’Azerbaïdjan et donc l’intégration à l’URSS. Sans surprise, le « Oui » pour le rattachement à la RSS d’Azerbaïdjan l’emporte avec 89,45 % des voix alors que plus de 70 % de la population s’est déplacé pour voter. Toutefois, comme la plupart des exerces démocratiques dans l’espace soviétique, la fraude est jugé massives et les votes truqués. Plus particulièrement, les historiens estiment que la période entre l’indépendance (10 mars) et le référendum de rattachement (9 mai) est bien trop courte pour effectuer un recensement de la population, établir des listes électorales et permettre un vote transparent et éclairé.

Territoire de l’Azerbaïdjan iranien annexé à l’URSS
République socialiste kurde

Le 9 juin 1946, les parties prenantes du conflit achèvent les échanges de prisonniers permettant au lieutenant Nader Jahanbani regagner l’Iran. Comme prévu par l’accord de Van, le mois de juin voit aussi la fin des déplacements massifs de population. Il est estimé qu’environ 1,5 à 1,7 million de personnes ont quitté les territoires nouvellement indépendants pour s’installer en Iran. De la même manière, il est estimé qu’environ 700 000 Kurdes et 900 000 Azerbaïdjanais ont quitté les territoires iraniens pour s’installer dans les nouvelles frontières. Des transferts de population ont également lieu entre la République Socialiste Kurde et la RSS d’Azerbaïdjan, avec plus de 160 000 Kurdes quittant l’Azerbaïdjan et environ 130 000 Azerbaïdjanais faisant le chemin inverse.

Même si la crise iranienne ne fut, à proprement parler une guerre, ce conflit larvé a fait plus de 750 morts dans les rangs iraniens. Certaines sources estiment les pertes, tous belligérants confondus, à plus de 2000 morts. Toutefois, ce conflit, le premier de la guerre froide, reste assez peu documenté.

En octobre 1946, le gouvernement iranien signe un accord avec le gouvernement des États-Unis pour l’établissement d’une mission militaire américaine. Cet accord est le prélude à l’ingérence américaine dans la politique intérieure iranienne, les Américains redoutant l’influence soviétique amènent l’Iran dans le bloc antisoviétique, en dépit des efforts du nouveau chah prônant la neutralité.

Si Ghavam os-Saltaneh semble avoir évité la destruction du pays, les évènements vont finalement se retourner contre lui. Alors que son gouvernement va chercher à améliorer les relations entre l’Iran et l’Union soviétique alors même que l’URSS vient d’arracher une partie de ses territoires à l’Iran, il accusé d’être un agent prosoviétique à la solde de Moscou. Dans le même temps, ses relations avec la famille impériale se détériorent. Le chah semble nourrir une certaine jalousie du roi à l’égard de son Premier ministre alors que des rumeurs font état d’un mépris aristocratique de Ghavam os-Saltaneh pour la jeune famille impériale Pahlavi, et de nombreuses intrigues de Cour. Acculé, Ghvam demande un vote de confiance au Parlement le 10 décembre 1946. Sur les 112 députés présents, seuls 46 le soutiennent. Le Premier ministre et donc contraint à la démission. Le 28 décembre 1947, Ebrahim Hakimi (re) devient Premier ministre d’Iran.

Il faudra attendre la chute de l’Union soviétique pour que les relations russo-iraniennes se réchauffent. La Russie étant devenue l’un des principaux partenaires de l’Iran sur les plans économiques, militaires et diplomatiques.


[1] Auteur « Orange Tuesday » pour Wikipédia.

[2] Auteurs « ک, Zt-freak, Thespoondragon » pour Wikipédia.

[3] Chant révolutionnaire kurde écrit par le poète Dildar. Comme OTL, il est aussi l’hymne officiel du Gouvernement régional du Kurdistan irakien. En ABATL, il est ondc l’hymne du Kurdistan Irakien et d’un Kurdistan indépandant.

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