Comme je l’évoquais dans mon annonce du mois d’aout avant mes vacances, je devais subir une opération au mois d’octobre. Opération suivie d’une convalescence qui est en cours en ce moment même et va durer encore quelques semaines. Une convalescence très dure pour les premières semaines et à laquelle rien ne nous prépare. En effet, c’est n’est pas une petite opération que j’ai subie, mais une chirurgie cardiaque lourde. Les premières semaines suivant l’opération ont été compliquées sur le plan moral et sur le plan physique. Ainsi, moi qui me voyais me replonger à fond dans mes projets dès la sortie de l’hôpital, je ne m’y suis mis que début et novembre et tout doucement.
Du coup, quels sont les impacts ?
Au-delà de l’impact physique d’une telle opération, il doit aussi retrouver ma capacité de concentration. Pour ce faire, j’ai terminé, lentement, des projets de « Designs alterna-fic-tifs » que j’avais commencés cet été. Le but était de retrouver progressivement la capacité de rester concentré de plus en plus longtemps sur une tâche. Toutefois, l’écriture est une autre affaire. Si, j’ai bien repris le brouillonage d’idées, la prise de notes et l’écriture de quelques petits textes, travailler sur les gros chapitres, très recherchés, d’Au Bord de l’Abîme est une autre paire de manches. C’est le genre d’activités que me demandent de trouver des plages de deux heures minimum, mais aussi d’avoir de l’énergie pour replonger dans les notes, annexes et chapitres en lien avec ce que je dois écrire. Or, je n’ai pas fini de récupérer sur le plan physique et certaines de mes journées sont entrecoupées de séances de rééducations, rendez-vous de suivi médical et, bien entendu, j’ai aussi une vie de famille. J’espère réellement trouver le combo « temps+énergie » pour remettre à travailler sur « Au Bord de l’Abîme » dans les jours et semaines qui viennent.
Pour faire simple, je ne m’attendais pas à ce que ma capacité à travailler sur mes projets soit autant impacté avant et après l’opération.
Et en attendant ?
En attendant, je mets une partie de mon temps à profit pour travailler sur des éléments de background, des recherches, notes, brouillons de chapitres, annexes et illustrations pour « Au Bord de l’Abîme » et d’autres projets secondaires. Aussi, j’essaie d’avancer dans ma longue liste d’idées de « Designs alterna-fic-tifs » qui sont des projets nettement plus modestes et une étape importante pour retrouver ma capacité à travailler sur « Au bord de l’Abîme ».
En parallèle de ça, j’utilise les moments où j’ai moins d’énergie pour bouquiner ou rattraper les films et séries en retard, alimentant ainsi en chroniques le blog « Constellations », donc, là aussi, en écrivant.
Enfin, il se pourrait que certains « Designs alterna-fic-tifs » reçoivent une petite mise à jour. Plus précisément, une illustration « en situation » qui viendrait compléter les designs n’ayant reçu qu’un blueprint et des profils en couleur. Je pense notamment à l’ALLARM et à l’Obusier de Campagne Motorisé. En effet, l’illustration du « Design alterna-fic-tifs » F-41 Gray Ghost (voir plus loin) est la première grosse illustration que j’ai faite depuis environs fin juillet (à l’exception de mon hommage aux Mémoires du Mythe). Avec tout ce qui me tracassait avant l’opération et la quantité de travail que j’avais au bureau, je n’ai pas beaucoup dessiné (et écrit) ces derniers mois.
Ça donne quoi pour le moment ?
En termes de résultats visibles sur le site, cette reprise progressive m’a permis de finir deux « Designs alterna-fic-tifs » et une annexe pour « Au bord de l’Abîme ». C’est peu, mais c’est un début. J’espère vraiment arriver à retrouver mon rythme de travail habituel d’ici à la fin de l’année (qui approche à grands pas).
Design alterna-fic-tifs
Commencé dans les semaines précédant mon opération, il s’agit du remake en HD ce qui est à l’origine des « Design alterna-fic-tifs ».
Commencé à mon retour de vacances cet été, il s’agit d’une proposition fictive autour du programme de chasseur de 6ème génération NGAD.
Au Bord de l’Abîme
Un article annexe sur la variante du Messerschmitt Me 262 utilisé par le Jagdverband 44 qui est évoqué dans le chapitre « La bataille aérienne la plus sanglante de la guerre en Europe ».
Au Bord de l'Abîme et au-delà 