Extraits Wikipédia.
Le débarquement de Provence, désigné sous les noms de code Dragoon, est une opération militaire menée pendant la Seconde Guerre mondiale à partir du 15 août 1944 par les troupes alliées entre Toulon et Cannes dans le Sud-Est de la France.
Les objectifs étaient de libérer Toulon, Marseille puis de remonter le Rhône jusqu’à effectuer la jonction avec les forces de l’opération Overlord débarquées en Normandie.
L’opération Dragoon, si elle repose avant tout sur un débarquement, compte, comme en Normandie, un volet aéroporté (Opération Dove, Albatross, Bluebird et Canary) et une opération de diversion (Opération Span).
La défense allemande composée de la XIXème armée est dégarnie, notamment de la 9ème Panzerdivision, à la suite de l’envoi de renforts vers le front de Normandie. Dès le début de l’opération de débarquement, l’OKW ordonne la destruction des installations portuaires et le sabordage des navires dans les rades Toulon et Marseille dans le but d’entraver la logistique des alliées.
Ordre de bataille allemand
La Wehrmacht, déjà engagée sur trois fronts, est en infériorité numérique. Elle dispose pour défendre les côtes méditerranéennes de la France de la XIXème armée commandée par le General der Infanterie Friedrich Wiese qui compte les unités suivantes :
- 62ème corps d’armée commandée par le Général Ferdinand Neuling, sur la côte de Toulon à Menton et dont le QG se trouve à Draguignan :
- 148ème division d’infanterie commandée par le Général Otto Schönherr, de Cannes à Nice et Menton
- 242ème division d’infanterie commandée par le Général Johannes Baessler, de Sanary à Saint-Raphaël, QG : Hyères puis Brignoles
- 716ème division d’infanterie commandée par le Général Wilhelm Richter
- 85ème corps d’armée commandée par le Général Baptiste Kniest, composé de :
- 157ème division d’infanterie commandée par le Général Karl Pflaum, au sud de Grenoble
- 38ème corps d’armée commandée par le Général der Artillerie Kurt Herzog, sur la côte de Toulon à Marseille, comprenant :
- 62ème division d’infanterie commandée par le Général Louis Tronnier, autour de Draguignan
- 198ème division d’infanterie commandée par le Général Alfred Kuhnert
- 244ème division d’infanterie commandée par le Général Hans Schaefer, de Sausset-les-Pins à Bandol
- 338ème division d’infanterie commandée par le Général René de L’Homme de Courbière, de Mauguio à Sausset-les-Pins
- Un corps d’armée chargé de la défense du Languedoc comprenant :
- la 189ème division d’infanterie commandée par le Général Richard von Schwerin, de Sète à Aigues-Mortes ;
- la 272ème division d’infanterie commandée par le Général General der Infanterie Friedrich-August Schack, région de Perpignan ;
- 198ème division d’infanterie commandée par le Général Otto Richter de Leucate à Valras
- 11ème Panzerdivision commandée par le Général Wend von Wietersheim et dont les unités sont dispersées entre Toulouse, Montauban, Albi, Carcassonne et Rouffiac.
La Kriegsmarine, commandée par le Vice-amiral Paul Wever, dont le QG à Aix-en-Provence :
- Marine-Einsatz-Kommando 71 : chargé du renseignement naval.
- Le 95ème régiment de situé entre le Grau de Vendres et Frontignan.
La Luftwaffe, dont le 4ème corps de campagne de la Luftwaffe est commandé par le Général Erich Petersen), QG à Capendu (Aude)
- Trois régiments de chasse sont répartis entre Montpellier, Carcassonne et Béziers.
- 2. Flieger-Division : état-major installé à Montfrin (Gard) et comportant cinq escadrons de bombardement et deux escadrons de chasse répartie entre Montpellier, Salon, Valence, Garons et Istres.
Les unités spéciales:
- Trois compagnies du Brandenburg-Regiment assisté d’une compagnie italienne d’emploi spécial (Aix-en-Provence).
- 200ème régiment de sécurité.
Ordre de bataille allié
L’ensemble du dispositif allié repose sur la 7ème Armée commandée par le Général Alexander Patch.
First Airborne Task Force du Général Robert T. Frederick:
- 11ème Division aéroportée du Général Joseph M. Swing
- 2ème Brigade parachutiste indépendance britannique commandée par le Général Charles Pritchard
- 1er détachement du service spécial du Colonel Edwin A. Walker
- 503ème Régiment d’infanterie parachutiste
6ème corps d’armée américain du Général Lucian K. Truscott :
- 1ère division de cavalerie du général Verne D. Mudge
- 3ème Division d’infanterie du général John W. O’Daniel
- 36ème Division d’infanterie du général John E. Dahlquist
- 45ème Division d’infanterie du général William W. Eagles
- 6ème Division de marines du général Lemuel C. Shepherd Jr.
1ère Armée française du Général de Lattre de Tassigny :
- 3ème division d’infanterie algérienne
- 1ère division de marche d’infanterie[1]
- 9ème division d’infanterie coloniale
- 1ère division blindée
- 2ème division d’infanterie marocaine
- 4ème division marocaine de montagne
- 5ème division blindée
- 2ème Division d’infanterie britannique
[…]
Première vague du Débarquement
La veille, Radio Londres diffuse 12 messages pour la Résistance, des régions R1-R2, R3-R4 et R6, et dont les plus connus sont : « Le chasseur est affamé (Bibendum) ou Nancy a le torticolis (guérilla) » ainsi que « Le premier accroc coûte 200 francs[2] ».
Comme en Normandie le plan de bataille prévoit une division des troupes en différentes « forces » ayant chacune un but précis.
À l’aube du 15 août 1944, les Alliés déploient la Task Force 88 au large de la Provence. Cette force tactique a pour mission d’assurer la couverture aérienne du débarquement dans un premier temps, puis d’aider les troupes débarquées dans leur progression dans un deuxième temps.
L’assaut naval a lieu sur les côtes varoises entre Toulon et Cannes et mobilise 880 navires anglo-américains, 34 Français et 1 730 navires pour le débarquement.
Durant la nuit du 14 au 15 août 1944, des commandos français sont débarqués sur les flancs du futur débarquement :
- Rosie Force débarque les 67 hommes du Groupe Naval d’Assaut de la marine en Corse[3] du capitaine de frégate Seriot à Miramar pour couper la route aux renforts allemands venant de l’est.
- Romeo Force débarque 750 hommes du Groupe des Commandos d’Afrique du lieutenant-colonel Georges-Régis Bouvet sur l’aile ouest, de part et d’autre du cap Nègre. La première plage foulée par les Commandos d’Afrique est celle du Rayol-Canadel-sur-Mer, choisie pour son grand escalier, repérable de loin.
La Sitka Force, constituée du 1er détachement du service spécial et commandée par le colonel Edwin Walker, s’est chargé la même nuit de détruire les batteries des îles côtières de Port-Cros et du Levant situés devant Hyères.
Kodak Force, composée des trois divisions du 6ème corps d’armée américain du général Lucian Truscott (6ème Division de Marines et les 3ème, 36ème et 45ème Divisions d’infanterie) et de la 1ère Division blindée française du général Touzet du Vigier est répartie en trois secteurs :
- Alpha Beach, du côté ouest, la 3ème division d’infanterie du Général John W. O’Daniel, et des éléments de la 1ère division blindée française du Général Sudre, débarquent sur les plages de la baie de Cavalaire, à Cavalaire et à La Croix-Valmer, et de Pampelonne à Ramatuelle.
- Delta Beach, au centre, la 6ème Division de Marines et la 45ème division d’infanterie débarquent à Sainte-Maxime (plage de La Nartelle).
- Camel Beach, du côté est, la 36ème division d’infanterie du général John E. Dahlquist débarque sur trois plages différentes : face à la base d’aéronautique navale de Fréjus-Saint Raphaël, au Dramont et sur la plage d’Anthéor à Agay.
L’objectif était de débarquer et de constituer une ligne de front de vingt-cinq kilomètres de profondeur (appelée Blue Line), puis d’avancer vers la vallée du Rhône.
Le 17 août, les Alliés mènent une attaque de diversion à La Ciotat pour attirer les forces allemandes à l’écart des principales zones de débarquement. Pendant l’opération, deux navires de guerre allemands attaquent la flottille alliée, mais ils sont tous deux coulés. Au nord de La Ciotat, l’aviation américaine largue 300 parachutistes factices pour renforcer la tentative de diversion.
Assaut aéroporté
Durant la nuit du 14 au 15 août 1944, les opérations Dove, Albatross Bluebird et Canary voient le parachutage des éléments de la First Airborne Task Force. L’objectif était de s’emparer du Muy et des hauteurs de Grimaud afin d’empêcher l’afflux de renforts ennemis depuis l’ouest. À cause du brouillard et d’une couche nuageuse plus basse que prévu, plusieurs centaines de parachutistes sont largués à 15 voire 25 kilomètres de leurs objectifs.
Deuxième vague du débarquement
Le 16 août, à J + 1, est lancé le débarquement de la 1ère Division de cavalerie du 6ème Corps d’Armée ainsi que débarquement de la 1ère armée française commandée par le général de Lattre de Tassigny. L’objectif est de cette deuxième vague est de pousser vers Toulon.
Progression
Articles détaillés : Bataille de Marseille, Libération de Toulon, Libération de Nice et Bataille de Montélimar.
Si un objectif du débarquement en Provence était de créer un nouveau front en France, ce plan visait aussi la destruction de la XIXème armée allemande, qui avait pour tâche de défendre le Sud-Est de la France. Les 3ème et 45ème Divisions d’infanterie ont pour objectif de pousser vers la vallée du Rhône, alors que l’armée française de la Libération avait la charge de libérer les ports de Toulon et Marseille. Pour réaliser la destruction des forces allemandes une force blindée est mise sur pied lors des préparatifs du débarquement, la Task Force Butler, dont la mission est de progresser vers le nord, depuis Draguignan, via Riez, puis Digne et Sisteron, et d’obliquer vers le Rhône à Aspres-sur-Buëch, et ainsi de couper la retraite des forces allemandes, lors de la bataille de Montélimar. La Task Force Butler se compose de 3 bataillons de chars Sherman et 3 bataillons de chasseurs de chars Wolverine autour de la 1ère Division de cavalerie américaine.
Le sabotage français par les FFI, ainsi que les bombardements alliés, a coupé les lignes de communication allemandes, provoquant une confusion initiale parmi les troupes. Les commandants allemands ne sont plus en mesure de communiquer efficacement avec QG du groupe d’armées G. Malgré les difficultés de communication, les commandants allemands agissent pour mettre en place des mesures visant à contrer l’invasion alliée.
Les opérations aéroportées permettent aussi d’isoler le QG de Ferdinand Neuling à Draguignan. Il parvient toutefois à transmettre un ordre de contre-attaque à la 148ème Division d’infanterie. Les autres unités allemandes prennent l’initiative de contre-attaque limitée en direction de Le Muy et Saint-Raphaël afin de préserver leurs forces. Les Allemands sont contraints de se retirer de Les Arcs dans la nuit du 15 au 16 août 1944 et Saint-Raphaël dans la nuit du 16 au 17 août. Le 17 août, les forces de débarquement réalisent leur première jonction avec les forces aéroportées à Le Muy. Les forces françaises débarquent sur le flanc des Américains et se dirigent vers Toulon et Marseille.
Dès le début du débarquement, les forces allemandes entreprennent la destruction des infrastructures portuaires de Toulon et Marseille ainsi que le sabordage de navires pour encombrer les rades. Si les Allemandes mènent des combats de retardement et tentent de tenir leur position, ils reçoivent l’ordre de décrocher quand il n’est plus possible de tenir. Le but de l’OKW est de retarder les alliées autant que possible, mais de retirer la XIXème armée vers l’Allemagne.
Dans la nuit du 16 au 17 août, le quartier général du groupe d’armées G réalise qu’il ne pourra pas repousser les Alliés. Simultanément, dans le nord de la France, les combats de la poche de Falaise menacent la perte d’un grand nombre de forces allemandes. Compte tenu de la situation précaire, Friedrich Olbricht ordonne le repli des troupes afin que les groupes d’Armée B et G forment une ligne défensive de Sens à la frontière suisse en passant par Dijon.
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En deux semaines la Provence est libérée. Digne et Sisteron sont atteintes le 19 août, Gap le 20 août. Grenoble est prise le 22 août, Toulon le 23 août, Montélimar le 28 août, Marseille le 29 août et Lyon le 3 septembre. Les forces alliées, remontant la vallée du Rhône, rejoindront le 12 septembre, à Nod-sur-Seine vers Montbard, au cœur de la Bourgogne, celles du front de l’ouest.
Dans les Alpes-Maritimes, Nice est libérée le 28 août 1944, mais Saorge n’est reprise que le 4 avril 1945.
La progression principale se fait vers le nord, laissant sur son flanc un front au niveau des cols alpins, qui ne constituent pas un objectif immédiat pour les alliés. Des unités allemandes venues d’Italie et chassées de Provence s’y réfugient, notamment dans les différents ouvrages et forts qui constituaient la ligne Maginot alpine.
Les derniers combats pour libérer la région ont lieu fin avril 1945. Les forts de la vallée de l’Ubaye, les ouvrages Maginot de Saint-Ours et Roche-la-Croix, ne sont repris aux Allemands qu’entre les 23 et 24 avril par les forces françaises aidées de l’armée américaine, soit huit mois après le débarquement sur les côtes du Var, alors que les derniers combats ont lieu en Allemagne.
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La XIXème armée bat en retraite de la vallée du Rhône jusqu’au massif des Vosges.
Le 6ème Corps, avec des unités du 2ème Corps français sur son flanc, tente de couper les forces allemandes sur leur chemin vers la ville de Dijon, tandis que les Allemands prévoient d’empêcher un autre Montélimar avec un bouclier défensif de la 11ème Panzerdivision. Les 45ème et 3ème Divisions alliées, ainsi que la 11ème Panzerdivision, foncent vers le nord pour atteindre leurs objectifs. Pendant ce temps, les Allemands tentent de poursuivre l’évacuation par Lyon. Derrière leur fuite, les Allemands détruisent des ponts, espérant ainsi ralentir l’avancée des Alliés. Cependant, la 1ère Division de cavalerie a pu contourner les forces allemandes, prenant la ville de Meximieux le 1er septembre. Cela constitue à nouveau une menace pour l’évacuation allemande. Après quelques escarmouches initiales, la 11ème Panzerdivision lance une contre-attaque causant 215 pertes américaines et détruisant un certain nombre de chars et de véhicules.
Au même moment, les principales unités allemandes se retirent par Lyon. Le 2 septembre, la 36ème division d’infanterie arrive à Lyon et trouve les maquisards combattent la Milice alors qu’une grande partie des zones industrielles en feu. Le lendemain, Lyon est libérée et 2 000 Allemands sont capturés, mais le reste des forces poursuit la retraite vers le nord. Les Alliés font une ultime tentative pour couper les Allemands avec une offensive vers Bourg-en-Bresse par la 45ème division et la Task force Butler. Cependant, la 45ème division n’est pas en mesure de surmonter les défenses allemandes près de la ville. Les éléments de la 1ère Division de cavalerie ont plus de succès, contournant Bourg-en-Bresse et prenant Montreval et Marboz au nord de Bourg-en-Bresse. Le 3 septembre, la cavalerie américaine affronte la 11ème Panzerdivision à Montreval, et la voie d’évasion allemande reste ouverte.
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Au cours de leur retraite à travers le Rhône, les Allemands retirent également les forces restantes de leurs garnisons dans le sud-ouest de la France. Ces divisions se dirigent vers le nord le long de la côte atlantique, puis pivotent vers l’est au niveau de la Loire pour rejoindre le reste du groupe d’armé G en Bourgogne. Bien qu’elles n’aient pas eu à combattre autant que les forces allemandes l’ont fait au Rhône, elles ont tout de même eu à avancer à travers un terrain dominé par les partisans français. Environ 100 000 hommes se sont déplacés vers le nord, laissant derrière eux 10 000 hommes dans le sud-ouest de la France. Pendant la retraite, environ 20 000 hommes ont été capturés par les Alliés et 76 000 hommes ont atteint la ligne du groupe d’armées G, où ils ont été intégrés dans la défense des Vosges.
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Bilan et conséquence
L’opération Dragoon a été considérée comme un succès par les forces alliées. Elle leur a permis de libérer la majeure partie du sud de la France en quatre semaines seulement, tout en infligeant de lourdes pertes aux forces allemandes. Cependant, les Alliés n’ont pas réussi à couper les unités les plus précieuses du groupe d’armées G, qui s’est replié sur une distance de 800 km en bon ordre, dans les Vosges, à la frontière allemande, avec la possibilité de poursuivre le combat. La principale raison de l’échec de la capture ou de la destruction du groupe d’armées G est la pénurie de carburant des Alliés, qui a commencé peu après le débarquement. Les Alliés n’ayant pas anticipé la vitesse de leur propre avance et celle du retrait allemand et n’ont donc pas pu fournir de manière adéquate le ravitaillement et la logistique aux unités alliées de tête.
Un échec important de l’opération Dragoon est la destruction d’une part importante des installations portuaires du sud de la France, notamment les grands ports de Marseille et de Toulon. Pour cette raison, après l’opération Cobra et l’opération Dragoon, l’avance des Alliés s’est presque arrêtée en septembre en raison d’un manque critique de ravitaillement. Il faut alors plusieurs semaines aux alliés pour rendre à nouveau opérationnels les ports de Toulon et Marseille et remettre certains gars en état de fonctionner.
L’opération Dragoon a également des implications politiques. Avec l’effondrement du régime de Vichy, les troupes du Gouvernement provisoire de la République française ont rétabli le contrôle des institutions politiques françaises. Antony Beevor commente : « Le débarquement dans le sud de la France a provoqué un retrait rapide des Allemands et a ainsi réduit les dommages et les souffrances causés à la France ». Dragoon a été critiqué par certains généraux alliés et commentateurs contemporains tels que Bernard Montgomery, Arthur R. Wilson et Chester Wilmot par la suite, principalement en raison de ses implications géostratégiques. Ils estiment que Dragoon a détourné des hommes très expérimentés et du matériel indispensable à la poursuite des combats sur le front occidental, qui auraient pu être utilisés pour renforcer le front italien ou pour accélérer l’avancée des forces Overlord vers le Rhin. La perte d’élan qui en résulte donne à Staline, sur le front oriental, les coudées franches pour poursuivre ses efforts offensifs avec plus de détermination, ce qui lui permet de gagner la course vers Berlin et d’occuper les Balkans. Dragoon a donc eu des conséquences jusqu’à la guerre froide.
[1] Ex 1ère division française libre
[2] Qui deviendra le titre d’un recueil de nouvelles d’Elsa Triolet, écrivaine résistante, qui obtint pour cette œuvre le prix Goncourt 1945, au titre de l’année 1944.
[3] GNA de la marine en Corse.
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